La récente décision du gouvernement congolais interdisant l'exclusion des élèves filles enceintes des établissements scolaires ne cesse d'enregistrer des réactions.
La dernière en date est celle de la présidente nationale de l'alliance des femmes tshisekediste AFT en sigle madame Abethy Diyi kayembe qui précise que l'inclusion des élèves filles enceintes dans les établissements scolaires est un pas décisif vers une société plus juste, inclusive et respectueuse des droits fondamentaux.
"Cette mesure prise par les autorités éducationnelles vient de corriger une injustice longtemps tolérée qui pénalisée les jeunes filles vulnérabilisées par des grossesses parfois non désirées , les violences sexuelles, les mariages précoces et la pauvreté des familles qui les privées le droit à l'éducation, cette mesure est une étape vers une autre république, plus juste, inclusive et qui respecte les droits fondamentaux des humains " à fait savoir madame Abethy Diyi
Pour elle, cette mesure nécessite également un accompagnement psycho-social du gouvernement tout en adaptant le programme et l'horaire des cours afin de parvenir aux résultats durables .
"Aucune réforme, aussi noble soit-elle, ne peut produire des résultats durables sans un accompagnement solide sur terrain; Voilà pourquoi j'invite le gouvernement à mettre en place un accompagnement psycho-social adapté pour soutenir les jeunes filles dans cette épreuve; impliquer les familles, les communautés et les leaders d’opinion pour créer un climat de bienveillance et de responsabilisation collective; adapter les programmes et les horaires si nécessaire, afin de permettre à ces élèves-mères de poursuivre leur cursus scolaire dans des conditions dignes et respectueuses" a-t-elle conclu
Notons que la décision du ministère de l'éducation interdisant l'exclusion des filles enceintes des écoles fait couler l'ancre et la salive au sein de la communauté congolaise , pour certains, adopté une telle décision se porte atteinte aux valeurs morales africaines, pour les autres, cette décision est bonne car elle favorise la participation à l'éducation à toutes les filles.
Prince Tshitende journaliste
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