Écrit par Gilbert MUKUAYA
Le Conseil de sécurité des Nations Unies tiendra une réunion d'urgence ce lundi à New York, à la demande de la République Démocratique du Congo (RDC) et avec le soutien de la France. La ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, est actuellement à l'ONU, où elle mène des discussions bilatérales avec des représentants de plusieurs pays, dont la France, le Royaume-Uni, la Russie, les États-Unis, la Chine, le Danemark et le Pakistan.
De son côté, le président angolais, João Lourenço, qui supervise le processus de médiation entre le Rwanda et la RDC, a « fermement condamné les actions irresponsables du M23 et de ses partisans, qui compromettent tous les efforts déployés dans le cadre du processus de Luanda pour un règlement pacifique du conflit », selon un communiqué émanant du ministère angolais des Affaires étrangères.
L'Union Européenne (UE) a également renouvelé son soutien aux processus de Luanda et de Nairobi. Dans un communiqué, elle appelle le Rwanda à cesser son soutien au M23 et à retirer ses troupes de la RDC. Parallèlement, elle demande à la RDC de mettre un terme à sa coopération avec les Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) et d'autres groupes armés.
Le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, s'est dit alarmé face au regain de violence, soulignant le risque potentiel d'une guerre régionale.
Enfin, aux États-Unis, le sénateur républicain Jim Risch, président de la commission des Affaires étrangères du Sénat, a également condamné l'offensive du M23. Alors que l'administration de Donald Trump vient de prendre ses fonctions et que son niveau d'engagement dans ce conflit reste incertain, Jim Risch a critiqué « l'incapacité de l'administration Biden à tenir les parties responsables des violations antérieures », estimant que cette posture avait « encouragé les acteurs impliqués dans les combats actuels ».
Enregistrer un commentaire