Écrit par Gilbert MUKUAYA
La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO) renforce son soutien aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) dans leur lutte contre l’expansion du groupe armé « Mouvement du 23 Mars » (M23) dans la province du Nord-Kivu.
Au cours des 48 dernières heures, l’artillerie lourde de la MONUSCO a mené des frappes ciblées sur les positions du M23 à Saké tout en repositionnant ses forces sur des sites stratégiques pour renforcer les défenses autour de Goma.
La Mission a également réalisé des patrouilles conjointes, de jour comme de nuit, avec les FARDC et a soutenu le déploiement d’artillerie lourde et d’hélicoptères d’attaque congolais, contribuant ainsi à la destruction des équipements du M23. Ces actions visent à sécuriser des zones cruciales et à protéger les civils face aux menaces du groupe armé.
Les Forces de Réaction Rapide (QRF) de la MONUSCO ont été engagées dans des combats intenses, faisant preuve de résilience et de professionnalisme. Malheureusement, lors des affrontements à Saké, cinq casques bleus ont été blessés vendredi, tandis que quatre autres ont subi des blessures mineures jeudi. Tous les blessés reçoivent actuellement des soins médicaux appropriés.
En collaboration avec les FARDC, la MONUSCO maintient des positions défensives au Nord-Kivu dans le cadre de l’Opération Springbok 3, visant à limiter les mouvements du M23 et à protéger les civils ainsi que les infrastructures essentielles de la province.
La MONUSCO apporte également son soutien à la Mission de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe en République Démocratique du Congo (SAMIDRC), notamment en fournissant des soins médicaux et un appui logistique, conformément à la Résolution 2746 (2024).
De plus, la MONUSCO réitère l’appel du Secrétaire général des Nations Unies au M23 pour qu'il mette fin immédiatement à ses offensives et se retire de toutes les zones occupées, conformément à l’accord de cessez-le-feu signé le 31 juillet 2024.
La Mission exhorte également toutes les parties prenantes à engager un dialogue constructif pour parvenir à une solution durable au conflit, qui a causé des déplacements massifs, des besoins humanitaires urgents et d'importantes souffrances humaines.
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