Dans une réaction ferme et sans équivoque, le président Félix Tshisekedi a condamné le refus du groupe armé M23 de se rendre à Luanda pour des négociations de paix.
Comparant la situation à un champ de bataille où chaque mouvement est calculé, Tshisekedi a dénoncé une stratégie qui, selon lui, est dictée par Kigali, accusant le Rwanda de tirer les ficelles de ce conflit déstabilisateur.
Dans une déclaration relayée par Le Figaro, le chef de l'État congolais a dévoilé ce qu'il considère comme le véritable visage du M23 :
"Ce refus confirme aux yeux de l’opinion publique, tant nationale qu’internationale, que ces activistes violents ne sont que des pantins attendant des ordres pour agir. Ils sont hostiles à la paix et motivés par une soif d’enrichissement personnel, qu’ils assouvissent dans chaque localité qu’ils occupent."
Tshisekedi a également mis en lumière ce qu'il qualifie de jeu de marionnettes : le M23 ne se déplace pas sans que des fils invisibles ne soient tirés par Kigali.
Selon lui, ces combattants ne se battent pas pour une cause légitime, mais exécutent un script écrit par d'autres, guidés par la promesse d'un butin à chaque conquête.
Dans cette pièce de théâtre tragique, Tshisekedi se positionne en metteur en scène déterminé à ne pas laisser le M23 imposer son scénario sanglant au peuple congolais.
Il insiste sur le fait que le M23 ne fuit pas Luanda par manque de courage, mais parce que le véritable metteur en scène, dans l’ombre, n’a pas donné le signal.
Pendant ce temps, le président congolais reste inflexible, prêt à défendre la souveraineté du Congo contre ce qu’il décrit comme des mercenaires sans âme, dont les actions ne servent que des intérêts étrangers et personnels.
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