Les traditionnels travaux d’assainissement des quartiers, connus sous le nom de *Salongo*, perdent progressivement de leur vitalité dans la ville de Tshikapa. Organisés chaque samedi, ces chantiers communautaires peinent désormais à mobiliser les habitants, selon les responsables locaux.
Monsieur Tshitunyi Tshitunyi Faustin, chef du quartier Nkumina (commune de Mabondo), constate avec regret que la population ne s’investit plus comme par le passé.
*« Malgré nos efforts de sensibilisation, très peu de gens répondent présent »*, déplore-t-il.
Pourtant, ces travaux jouent un rôle essentiel dans la propreté des grandes artères et avenues de la ville. Pour relancer l’engagement citoyen, le chef de quartier en appelle aux autorités urbaines.
*« Nous avons besoin du soutien des bourgmestres et de la police pour encourager, voire contraindre, la population à participer »*, explique-t-il.
Le *Salongo*, héritage de l’époque mobutiste, reste un pilier de l’hygiène urbaine en RDC.
Son efficacité dépend toutefois d’une mobilisation collective. Faute de participation, Tshikapa risque de voir ses rues et caniveaux envahis par les déchets, avec des conséquences sanitaires préoccupantes.
Les autorités locales seront-elles à la hauteur du défi ? La balle est désormais dans leur camp.
*Prince Tshitende journaliste
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