Tshikapa, 27 mai 2025 – Les nouvelles recrues de l’armée congolaise (FARDC), originaires de différents territoires du Kasaï, ont exprimé leur désarroi face aux conditions de vie précaires qu’elles endurent depuis leur arrivée à Tshikapa.
Elles réclament soit une expédition immédiate vers leurs centres de formation, soit un transport pour retourner dans leurs milieux d’origine.
Une rencontre avec la Première ministre empêchée
Mardi 27 mai, ces jeunes recrues ont tenté de soumettre leurs doléances à la Première ministre Judith Suminwa, en visite dans la province. Cependant, les autorités militaires les ont empêchées de la rencontrer, selon plusieurs témoignages.
Des conditions de vie alarmantes
Depuis leur arrivée au stade Kanzala, ces volontaires dénoncent :
- L’absence de prise en charge logistique (logement, nourriture, soins médicaux).
- Le manque de clarté sur leur affectation ou leur formation.
- L’impossibilité de retourner chez eux faute de moyens de transport.
"Nous ne savons plus à qui nous adresser. On nous a promis une formation, mais nous sommes abandonnés ici sans aucune information", a déclaré l’un des recrues interrogées.
Un appel aux autorités compétentes
Face à cette situation, les recrues exigent :
1. Une affectation rapide dans leurs centres de formation prévus.
2. À défaut, un rapatriement organisé vers leurs territoires d’origine.
Elles interpellent le commandement militaire régional et le gouvernement provincial pour une résolution urgente de leur cas.
Réactions attendues
Alors que la Première ministre poursuit sa tournée dans le Grand Kasaï, la question des conditions des nouvelles recrues pourrait s’inviter dans les discussions officielles.
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Par Richard MUTUAYA
DRC NEWS .NET
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