Kasaï Central : François Kasonga Kadima brise le silence et appelle son prédécesseur au respect des décisions du parti

Kananga, le 30 juin 2025 — Le président fédéral du parti politique Alliance pour le Changement (A.CH), section du Kasaï Central 1, François Kasonga Kadima, est sorti de son silence ce lundi 30 juin, à travers une déclaration faite depuis sa résidence privée. 

L'Objectif est éclairer l'opinion publique sur les tensions internes survenues après sa nomination à la tête de cette formation politique d’opposition en province.

Dans une interview accordée à la presse, le nouveau président fédéral a tenu à rassurer la base militante et les sympathisants. 

« Il n’existe aucune crise au sein de notre fédération ici au Kasaï Central, contrairement à ce que prétend mon prédécesseur dans ses récentes sorties médiatiques », a affirmé M. Kasonga.

Selon lui, l'ancien président fédéral, Nestor Ngalamumume Kalonga, serait à l'origine des perturbations observées depuis l’annonce officielle de sa succession. 

« Nous ne lui reprochons rien personnellement, mais nous constatons une rétention injustifiée de certains biens appartenant au parti », a-t-il ajouté, en appelant son prédécesseur à restituer ces biens conformément à la décision des instances dirigeantes de l’A.CH.

M. Kasonga a dénoncé une "détention arbitraire" des biens du parti par son prédécesseur et a assuré que la fédération du Kasaï Central 1 restait ferme sur la demande officielle de récupération de ces ressources.

Il a par ailleurs rappelé que Nestor Ngalamumume Kalonga, lors de ses précédentes déclarations publiques, avait qualifié l’A.CH de parti à tendance tribale — une accusation que la nouvelle équipe fédérale rejette avec fermeté. De plus, l’ancien président est accusé de détournement de certains biens appartenant au parti en province.

Pour conclure, François Kasonga Kadima a assuré que les activités de la fédération se poursuivent normalement. Toutefois, il avertit que le non-retour des biens du parti pourrait entraîner des conséquences pour l’ex-fédéral : « S’il ne revient pas à l’ordre établi, il en assumera les conséquences », a-t-il martelé.


Rédigé par Gilbert Kabongo

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