La ville de Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï, fait face à une montée inquiétante de l’insécurité.
Ce lundi 22 septembre 2025, l’Association des Femmes Juristes Congolaises (AFEJUCO) a tiré la sonnette d’alarme à travers une déclaration publique, condamnant la passivité des autorités provinciales.
Selon la coordinatrice nationale, Maître Félicienne Mbembe, le gouvernement provincial a failli à son devoir régalien de sécuriser la population.
« Nous dénonçons la montée inquiétante de l’insécurité grandissante dans la province du Kasaï, particulièrement à Tshikapa et ses environs. Face à cette situation, nous demandons au gouvernement provincial de prendre des mesures efficaces au sein du conseil de sécurité pour enrayer cette insécurité », a-t-elle déclaré.
Elle a également exhorté le gouvernement central à intervenir de toute urgence en dotant les forces de sécurité de moyens adaptés pour restaurer l’ordre public.
À la population, elle a lancé un appel à la vigilance et à la collaboration avec les services de sécurité afin de dénoncer tout cas suspect.
Cette sortie médiatique de l’AFEJUCO intervient après une série d’attaques :
un préfet d’une école publique de Dibumba 2 agressé par des coupeurs de route dans la nuit de samedi à dimanche ;
- une famille attaquée dans la commune de Mabondo, où un père de famille a été grièvement blessé par balle et sa fille victime de violences, avant d’être transférée à l’hôpital général de Kanzala, où elle aurait été négligée par le personnel soignant.
- Pour l’AFEJUCO, cette insécurité persistante constitue une menace grave pour les habitants de Tshikapa et du Kasaï en général.
L’association appelle à des sanctions exemplaires contre les auteurs de ces actes criminels afin de restaurer la confiance des citoyens envers les institutions.
Par Philo Strong Mubiayi
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