L’Association des Femmes Juristes Congolaises (AFEJUCO) invite les gouvernements central et provincial à prendre en charge les victimes des atrocités du mouvement Kamuina Nsapu dans l’espace du Grand Kasaï, plus précisément à Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï.
Selon Madame Félicienne Mbembe, coordonnatrice provinciale de l’AFEJUCO, qui s’est confiée à la rédaction de DRCNews Net, aucune victime n’a été prise en charge ni rétablie dans ses droits depuis les violences liées au phénomène Kamuina Nsapu.
« Depuis le mouvement Kamuina Nsapu dans la province du Kasaï, plusieurs femmes et filles ont été violées par des éléments militaires et leurs bandes. Jusqu’à ce jour, aucune disposition juridique n’a été prise à l’égard des auteurs de ces nombreux crimes qui ont endeuillé beaucoup de familles. Raison pour laquelle, en tant que coordonnatrice de cette association dans la province du Kasaï, nous sollicitons une assistance juridique auprès des instances compétentes », a déclaré Félicienne Mbembe.
Elle a également sollicité l’implication du gouverneur de province pour l’ouverture de poursuites judiciaires contre les responsables de ces crimes.
« J’appelle le gouverneur de province, Maître Crispin Mukendi Bukasa, à nous soutenir afin que les victimes soient rétablies dans leurs droits depuis toutes ces années. Avec votre implication, nous voulons que les auteurs soient traduits en justice », a-t-elle ajouté au nom de l’AFEJUCO.
Notons que depuis 2018, les victimes du phénomène Kamuina Nsapu dans la province du Kasaï n’ont pas été rétablies dans leurs droits, contrairement aux promesses faites par le gouvernement central dans le cadre de l’accord de paix signé pour l’espace du Grand Kasaï.
Philo Strong Mubiayi
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