L'activiste des droits humains dénonce une situation paradoxale et réclame une action urgente sous le slogan "Le peuple d’abord".
Kasaï, 29 Mars 2025 – Madame Julie Ochano, militante engagée pour les droits humains et coordonnatrice de l'ONG BINADAMU EN ACTION, a exprimé son indignation face à une situation aussi paradoxale qu’alarmante : des habitants vivant aux abords des installations de la REGIDESO et de l'entreprise EDC ne bénéficient toujours pas d’un accès régulier à l’eau potable. Un problème qui persiste malgré la proximité des infrastructures censées approvisionner la population.
Dans un message virulent diffusé sur les réseaux sociaux, la militante s’indigne :
« Comment expliquer que la population qui habite aux alentours de la REGIDESO et EDC n'est pas desservie en eau ? »
Elle alerte sur les accidents liés à cette pénurie et interpelle directement le gouverneur de province à agir.
L’activiste rappelle avec force que l’eau est un droit fondamental et que l’inaction des responsables compromet la santé et la sécurité des citoyens.
"Aimons-nous les vivants ?", lance-t-elle, soulignant l’urgence d’une intervention du gouvernement.
Avec détermination, Julie Ochano a déposé ce dossier sur la table du Gouverneur, exigeant que le slogan "Le peuple d’abord" se traduise en actes concrets.
"Excellence le Gouverneur Mukendi, je dépose ce dossier ici, avec détermination, je ne sais pas si le Slogan 'le peuple d’abord' existe", écrit-elle.
Son plaidoyer rejoint les préoccupations de nombreux habitants qui, quotidiennement, doivent parcourir de longues distances ou recourir à des sources non sécurisées pour s’approvisionner en eau. Une situation qui aggrave les risques sanitaires et freine le développement socio-économique de ce quartier.
Les questions soulevées par Julie Ochano mettent en lumière un dysfonctionnement criant dans la gestion des services publics. La REGIDESO, société nationale en charge de la distribution d’eau, est-elle confrontée à des problèmes techniques, logistiques ou financiers ? Les habitants attendent des réponses claires et des actions rapides.
Le constat est encore plus alarmant pour les habitants de la colline de Kele, privés d’eau potable depuis trois ans. Malgré les promesses répétées des autorités, aucune solution durable n’a été apportée, contraignant les populations à se ravitailler auprès de sources non traitées ou à parcourir de longues distances pour s’approvisionner.
« Pendant que les dirigeants ont accès à l’eau courante, des familles entières souffrent en silence. Cette situation est inacceptable dans une province entourée des multiples rivières comme le Kasaï», déplore Julie Ochiano.
Alors que les discours politiques promettent souvent un avenir meilleur, la réalité des citoyens vivant près de la REGIDESO et d’EDC et ceux de kele reste marquée par des privations inutiles.
L’interpellation de Julie Ochano sonne comme un rappel à l’ordre : il est temps que les engagements se transforment en solutions tangibles.
Le Gouverneur Mukendi sera-t-il à l’écoute ? La balle est désormais dans le camp des décideurs.
En attendant, les populations continuent de réclamer ce droit essentiel : l’eau pour tous, sans exclusion. elles vivent dans des conditions précaires, rappelant une fois de plus le fossé entre les discours politiques et la réalité quotidienne des Kasaïens.
Par Gilbert MUKUAYA, Journaliste
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