Selon elle, ce poste de sécurité publique, censé protéger la population, fonctionnerait comme une "affaire familiale", entraînant abus et tracasseries envers les citoyens.
Dans une interview exclusive, la militante du RPDDH s’indigne :
Un commissariat ne peut être une entreprise familiale. Les agents sont souvent des proches de responsables locaux, au détriment de l’impartialité et de l’efficacité du service.
Parmi les abus rapportés :
- Arrestations arbitraires visant ceux refusant de "coopérer financièrement".
- Extorsion systématique lors des interventions policières.
- Népotisme dans le recrutement, compromettant la neutralité des forces de l’ordre.
Ochano Julie exige une enquête urgente, interpellant le gouverneur et le ministre de l’Intérieur :
La sécurité est un droit, pas un business. Pourquoi la population doit-elle payer deux fois – par les impôts et par la corruption – pour un service public ?"
Ce cas reflète une problématique plus large dans la province du Kasaï, où certains services publics semblent privilégier des intérêts privés.
Les autorités doivent maintenant agir pour rétablir la confiance.
Dossier à suivre.
Gilbert MUKUAYA,
+243 995 988 912
DRC NEWS.NET
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